Les régressions du sommeil sont ces événements inattendus qui perturbent soudainement nos nuits. En tant que parent, elles peuvent représenter l’une des plus grandes surprises auxquelles nous sommes confrontés. On n’entend souvent parler des régressions du sommeil qu’une fois qu’on a un bébé. Pendant la grossesse, on nous prévient que le sommeil sera compliqué : « Tu verras, tu dormiras moins. » Cependant, les régressions du sommeil et leurs implications sont souvent un mystère jusqu’à ce qu’on y soit confronté.

Qu’est-ce qu’une Régression du Sommeil ?

Mais alors, qu’est-ce qu’une régression du sommeil ? En réalité, ce n’est pas tant la définition qui compte que le bouleversement qu’elle provoque. C’est ce moment où, alors que tout semblait bien se passer, plus rien ne va du jour au lendemain !

Il existe trois principaux types de régressions du sommeil :

1. Régressions du Sommeil Liées aux Maladies

Le premier type est lié aux maladies mineures. Parfois, les bébés se réveillent parce qu’ils ressentent une douleur ou un inconfort, souvent causés par des poussées dentaires, un rhume, une otite ou une toux. Les maladies sont souvent à l’origine de régressions du sommeil et de réveils nocturnes fréquents, car un bébé a besoin de se sentir en sécurité pour retrouver son rythme de sommeil habituel.

2. Régressions du Sommeil Liées aux Changements

Le deuxième type est provoqué par des changements dans l’environnement ou la routine de l’enfant. Un déménagement, la séparation des parents, ou une entrée en crèche ou à la maternelle, peuvent entraîner des troubles du sommeil. Par exemple, l’excitation d’une journée stimulante à la crèche peut rendre l’endormissement difficile pour un bébé, entraînant ainsi des régressions du sommeil.

3. Régressions du Sommeil Liées au Développement de l’Enfant

Le troisième type de régression est lié aux étapes de développement de l’enfant. Chaque nouvelle étape dans la croissance d’un bébé peut déclencher une régression du sommeil. Il est important de se rappeler que chaque progrès peut potentiellement perturber le sommeil et rendre la situation difficile à gérer.

Détails des Régressions du Sommeil

Régression du Sommeil Vers 3 à 4 Mois

La première régression, souvent la plus difficile, se produit généralement entre 3 et 4 mois. C’est le moment où le nourrisson devient plus conscient de son environnement. Le sommeil n’est plus automatique, et le bébé réalise qu’il y a des choses plus intéressantes à explorer que de dormir, rendant ainsi le sommeil plus difficile à gérer.

Régression du Sommeil des 6 Mois

La régression du sommeil vers 6 mois est généralement liée au développement moteur. À cet âge, le bébé commence à se retourner, à ramper, ou à essayer de faire du quatre pattes. Ce développement physique peut perturber son sommeil car son corps traverse d’importants changements.

Régression du Sommeil Vers 7-8 Mois

Aux alentours de 7-8 mois, la régression du sommeil est souvent associée à l’angoisse de la séparation. Le bébé commence à ressentir la peur de l’absence de ses parents, ce qui se traduit par des réveils nocturnes fréquents.

Régression du Sommeil des 12 Mois

La régression du sommeil à 12 mois peut être causée par des progrès moteurs, des avancées dans le langage, ou la phase d’affirmation de soi où le bébé commence à comprendre qu’il a un certain pouvoir. Cela peut entraîner des réveils nocturnes ou prolonger le temps d’endormissement.

Régression du Sommeil des 18 Mois

À 18 mois, la régression du sommeil peut être une nouvelle manifestation de l’angoisse de la séparation. Le bébé peut sembler moins autonome et avoir besoin de plus de réassurance de la part des parents.

Régression du Sommeil des 24 Mois et Plus

Enfin, la régression du sommeil vers 24 mois est souvent liée à la période du « terrible two ». Le bébé souhaite être plus indépendant et commence à grimper et sauter partout. Cette phase d’exploration et de développement de l’autonomie peut affecter le moment du coucher.

Gardez à l’esprit que bien que les régressions du sommeil semblent diminuer vers l’âge de 2 ans, chaque nouvelle évolution peut encore entraîner des perturbations. Entre 24 et 36 mois, des événements comme une journée difficile à la crèche ou des changements inexplicables pour l’enfant peuvent également déclencher des régressions.